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Malgré les antécédents variés des bahá'ís d’Ottawa ils sont unis dans leur croyance dans l’unité de la race humaine et de l’unité des religions. Ensemble, inspirés par les enseignements bahá’ís, ils œuvrent afin de devenir une force de changements positifs vers la réalisation d’une communauté plus juste, paisible et unifiée. Nombreux sont ceux qui sont attirés par les enseignements bahá'ís au sujet de la spiritualité individuelle, de la transformation sociale et de la construction d’une civilisation mondiale. Ils veulent réaliser leur propre potentiel et participer à la construction d’un monde meilleur. Au cœur de la vie communautaire bahá’íe il existe un modèle d’activité dont l’objet est d’unifier et de transformer nos quartiers et voisinages. Une chaleureuse invitation est offerte à tous ceux et celles qui désirent participer aux rencontres de prières bahá’íes, aux cercles d’études, aux programmes de croissance de meilleures potentialités pour préadolescents et aux classes d’enfants. Il n’y a aucune exigence pour faire partie de la communauté bahá’íe et participer pleinement aux activités. Historique L’histoire de la Foi bahá’íe à Ottawa date de 1926 lorsque la reine Maire de Roumanie fut la première bahá’íe à visiter la ville. En 1940 Winnifred Harvey fut la première bahá'íe à demeurer à Ottawa. Provenant d’une famille de 12 enfants, elle grandit au Manitoba en campagne et elle réussit un certificat d’enseignement puis universitaire en 1930 grâce à des bourses d’études. Entre autres anciens et anciennes bahá'í(e)s d’Ottawa sont : Lucille Giscome, une journaliste; Charles Nealy Murray, l’un des premiers bahá’ís africains-canadiens, un fonctionnaire venant des États-Unis; et Katherine Ferguson, la première bahá’íe autochtone d’Ottawa. En1948 les bahá'ís étaient suffisant nombreux pour former la première Assemblée spirituelle bahá’íe d’Ottawa. Winnifred Harvey demeura au cœur de cette jeune vie communautaire. Helen Andrews, membre de longue durée de la communauté d’Ottawa, se souvenait de « l’esprit merveilleux qui existait chez elle » et que Winnifred Harvey y était centrale. « Les gens se rencontraient chez elle et ne partaient plus, » racontait un autre ami.
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