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2 mai 2019

LUEURS D’ESPOIR SUR LA RUE DONALD

Nous rêvons tous de vivre dans un endroit agréable, entourés de voisins bienveillants, les enfants jouant ensemble joyeusement et en toute sécurité, faisant confiance aux gens que nous croisons sur notre route et heureux de faire partie d’un voisinage vivant et dynamique. La communauté bahá’íe travaillent depuis plusieurs années à créer de tels beaux quartiers, et c’est tout un défi car il fait appel à la participation de nombreuses personnes.



Dans un immeuble résidentiel sur la rue Donald, où habitent plus de mille personnes, un rythme d’activités apporte lumière et joie au quartier. Quand Dan et Lua, les seuls bahá’ís vivant dans l’immeuble, s’y sont installés avec leur bébé, Faizi, il y a environ deux ans, eux aussi rêvaient d’un merveilleux voisinage où leur enfant pourrait grandir et s’épanouir.

Dès leur arrivée, ils ont commencé à visiter les voisins et à inviter les jeunes et les familles chez eux pour des soirées sociales et des réunions de prières. Il était évident que les gens habitant l’immeuble étaient très ouverts, de cultures diverses et amicaux. Les premières conversations et visites à domiciles ont mené plusieurs jeunes à s’intégrer au processus de l’institut, créant ainsi un réseau de familles intéressées. Des classes pour enfants et des groupes de préjeunes ont été établis. Hervé, un voisin âgé de 20 ans qui visite Dan et Lua régulièrement, a observé : « Il y a une grande force qui attirent les gens à ce secteur de la ville où ils espèrent trouver convivialité et camaraderie. »



Avec l’aide de quelques jeunes adultes du quartier qui ont exprimé leur intérêt à participer et de quelques autres jeunes bahá’ís qui sont venus régulièrement servir avec eux, les premières activités ont commencé à se multiplier. En 2017, un groupe de préjeunes s’est formé avec six jeunes personnes, ce nombre augmentant graduellement avec le temps. Cette activité a permis à plusieurs familles d’entendre parler du programme et à plusieurs ressources potentielles à prendre goût au service. Puis en 2018, une plus jeune sœur d’un des préjeunes a insisté pour avoir son propre groupe de préjeunes, et elle a rassemblé un groupe de plusieurs de ses amis qui ont commencé à se rencontrer la même semaine. Les deux groupes continuent leur activité en parallèle, avec quatre animateurs et 10 à 12 participants, chacun représentant la diversité des pays d’origine dans le quartier : Burundi, Soudan, Sénégal, Congo, Guinée équatoriale, Italie, Kenya, Maurice, Espagne, Comores et Nigéria.

Les préjeunes se réunissent chaque semaine et étudient ensemble dans le but de développer leurs capacités intellectuelles et spirituelles, s’amuser et participer à des activités artistiques, et accomplir des projets de service dans la communauté. Quincy, une jeune femme de 23 ans qui sert dans le voisinage, dit : « Je pense qu’ils acquièrent une plus grande sensibilisation à la communauté, mais les activités les aident également à être plus ouverts, à rencontrer leurs voisins, à accueillir les nouveaux-venus, à nouer des liens d’amitié et à s’exprimer d’une manière qui démontre le respect des autres. »

Avec une population aussi grande et qui change constamment, il est difficile de percevoir le changement dans l’immeuble, mais il est réconfortant d’entendre les préjeunes changer leurs histoires de « le voisin a crié après moi » et « on m’a poursuivi dans le couloir » à « nous leur avons offert des biscuits » et « il y a tellement de gens qui s’intéressent à ce que fait notre groupe ». On peut voir les lueurs d’un respect et d’une amitié renouvelés apparaître dans le quartier.


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