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3 juin 2019 Lire l'esprit : un club de lecture différent Elia aspirait à fonder un club de lecture, peut-être avec ses amis baha’is d’Ottawa. L’inspiration provenait de sources habituelles et inhabituelle : Mémoire d’Azar Nafisi, Reading Lolita in Tehran, un livre au sujet d’un professeur iranien partageant ses enthousiasmes littéraires avec des jeunes femmes sous le couvert de la nuit (la révolution iranienne ayant prononcé de telles réunions criminelles). Pendant ce temps, Phyllis Perrakis était elle-même professeure à l’Université d’Ottawa. En secret, elle s’était également portée volontaire pour enseigner à l’Institut bahá’í pour l’enseignement supérieur (IBES-BIHE) en Iran, aidant ainsi les bahá'ís iraniens à obtenir une éducation que leur pays leur avait refusée. Phyllis a animé une réunion pour familiariser les citoyens d'Ottawa avec la situation iranienne, d'autant plus que nos universités locales ont été parmi les premières au monde à admettre les étudiants de l’IBES dans leurs programmes d'études supérieures. En avril 2015, elle a parlé de Reading Lolita et de son travail avec l’IBES ; elle était littéralement lumineuse lorsqu'elle partageait ses réflexions sur des livres qui l'intéressaient. Répondant à l’intérêt d’Elia, Phyllis a proposé un club de lecture qui, comme elle l’a écrit, « se concentre sur les romans inspirants et stimulants tout en mettant le lecteur au défi, approfondissant notre compréhension de notre potentiel spirituel et du pouvoir de la littérature pour notre croissance personnelle ». « Lire l’esprit » a lancé des réunions mensuelles au Centre bahá'í d'Ottawa en janvier 2016, mais ses membres allaient bien au-delà de la communauté bahá'íe. Phyllis a été la porteuse du flambeau pendant ses deux premières années, tout en continuant à enseigner dans le programme de l’IBES. J'ai eu la chance d'assister à la première réunion. Je n’avais jamais entendu parler de Marilynne Robinson ni de son roman Gilead, le premier choix de Phyllis, mais j’ai été étonné et tout le monde l’a admiré. Phyllis et beaucoup d’autres ont formulé des commentaires et des questions qui préfiguraient les riches conversations du mardi après-midi qui ont suivi.
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