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Épisode 4 2 août 2021 Le Maître en toutes choses Mais dans la Plus Grande Prison Nous ne rencontrons pas les gens qui ne sont pas dans le bercail de la Cause. Nous avons fermé la porte aux relations sociales. C'est le Maître qui a pris sur lui tous les soucis. Pour nous, afin que nous ayons de l'aisance et du confort, il fait face au monde et à ses peuples. Pour nous, il est devenu une puissante forteresse, une puissante armure. Il s'est levé de tout son pouvoir pour servir la foi, et la confirmation couronne son effort. - Bahá’u’lláh Bien que le pouvoir et l'autorité spirituels de Bahá’u’lláh étaient inattaquables même par les forces les plus malveillantes, ce fut Abbás Effendí, maintenant connu de tous comme le Maître et servant de bouclier à Bahá’u’lláh, qui entreprit de rétablir les relations entre les autorités, les citadins et la petite communauté des baha'is après qu'une nouvelle vague de tribulations et de persécutions les ait de nouveau rattrapés. Encore une fois, bien que la communauté bahá'ís vivait maintenant comme prisonnière dans la citadelle fortifiée d'Akká, les gens les traitaient avec dégoût et un cruel manque de respect. Une fois de plus, une atmosphère empoisonnée de soupçons et de peur a enveloppé la ville. Une fois de plus, les autorités étaient hérissées d'animosité et d'inflexibilité. Comment le Maître s'y est-il pris pour réhabiliter la fortune de la petite communauté bahá’íe dans un tel climat d'hostilité ouverte ? Avec une grande sagesse débordante d'amour et d'une patience infinie. Comme s'il lissait doucement et lentement les plumes d'un oiseau en colère, le Maître se mit à réparer les clôtures tandis que la communauté fidèle continuait à vivre sa vie avec intégrité et droiture morale. Au cours de ses efforts au long des mois et des années qui ont suivi, le Maître a dégagé une noble autorité qui a influencé de nombreux cœurs endurcis, et pour ceux qui ont catégoriquement refusé de considérer son humanité et son amour authentique, il n'a montré qu'un visage patient et bienveillant. Shaykh Mahmud était l'un de ces hommes. Il haïssait aveuglément les bahá'ís et en entendant les louanges abonder sur les bahá’ís et sur Abbás Effendí en particulier, il devint furieux et décida de le trouver et d'exprimer sa haine en personne. Après l'avoir trouvé, il a agressé le Maître qui ne l'a regardé qu'avec une dignité calme et lui a rappelé ce que le prophète Mahomet avait dit : « Soyez généreux envers l'invité, même s'il est un infidèle ». Shaykh Mahmud, perplexe, sentit sa haine et sa colère s'éloigner comme les ombres de la nuit au lever du soleil. Il s'est enfui chez lui et a barré la porte à tous. Plus tard, il chercha le Maître en larmes et, tombant à genoux, dit : « Quelle porte puis-je chercher à part la tienne ; à qui puis-je espérer la bonté à part la tienne ? » Shaykh Mahmud est devenu un bahá’í dévoué.
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