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6 août 2019 COMMENT LES ENSEIGNEMENTS BAHÁ’ÍS PEUVENT CONSTRUIRE UN ORDRE ÉCONOMIQUE PLUS JUSTE Bien qu’il n’existe pas de modèle économique bahá’í, les principes de la Foi commencent à s’enraciner dans l’arène économique mondiale. Par exemple, il y a un peu plus d'un an passé, une équipe internationale composée de trois bahá’ís – Augusto Lopez-Claros, Arthur Lyon Dahl, et Maja Groff – avait reçu 600 000 USD pour avoir remporté le prix très convoité New Shape (Nouvelle Forme). Il s’agit du plus grand concours du genre, qui cherche à améliorer les modèles de gouvernance mondiale en matière de risques catastrophiques. C'est une récompense incroyablement compétitive, recevant 2 702 inscriptions de 122 pays. Cette proposition gagnante s'intitule Gouvernance mondiale et l'émergence d'institutions mondiales pour le 21e siècle. Parmi ses nombreuses recommandations, le nouveau modèle inclut un mécanisme de financement plus équitable du budget de l'ONU. Les écrits de la foi regorgent de références qui peuvent inspirer ceux qui cherchent à établir un ordre économique plus juste. ‘Abdu'l-Bahá, le fils du fondateur de la Foi, nous dit de chercher à être des sources de bien social : « Et l’honneur et la distinction de l’individu résident en ceci que, parmi les multitudes du monde, il devienne une source de bien social. » En outre, le conseil international de gouverance de la foi bahá’íe nous invite à redéfinir la valeur des individus au-delà des considérations matérielles : « Juger de la valeur d’une personne surtout en fonction de ce qu’elle peut accumuler et de la somme des biens qu’elle peut consommer comparativement aux autres est totalement étranger à la pensée bahá’íe.[1] » Dans le même message, il nous invite à ne pas nous soustraire à notre implication dans la vie économique : « La vie économique est un domaine dans lequel peuvent s’exprimer l’honnêteté, l’intégrité, la droiture, la générosité et d’autres qualités de l’esprit. »
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