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Le 10 novembre 2018 La porte: l'aube de la foi bahá’íe est présenté à un public à guichets fermés Le 25 juin 2018, le théâtre Mayfair affichait sur toutes ses portes la première à Ottawa du film documentaire de Steve Sarowitz, La Porte : l’aube de la foi bahá'íe à guichets fermés. Le théâtre comptait plus de 330 spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des membres de la communauté bahá’í et des curieux. Les Chicagoiens Steve Sarowitz, fondateur de Paylocity, et Bob Hercules, réalisateur très respecté, ont mis trois ans à produire La Porte (The Gate), qui a abouti à la réalisation d'un documentaire magnifique d'une heure qui retrace avec respect et affection la vie du jeune prophète fondateur, le Báb de la foi bábí dont le ministère ne dura que de 1844 à 1850, lorsqu'il fut exécuté par fusillade par l'État et les autorités religieuses de Perse. Bien que le Báb soit au centre de ce documentaire, par respect pour sa position en tant que Manifestation de Dieu, il n’est jamais décrit. Au lieu de cela, nous voyons l'impact de la présence et de la révélation du Báb sur les visages de ceux qui ont été immortalisés par leur courage et leur sacrifice, y compris Mulla Husayn, le tout premier disciple de la foi bábí, et Táhirih, un poète et un érudit qui n'a jamais rencontré le Báb mais dont les dernières paroles prophétiques lors de sa propre exécution étaient : « Vous pouvez me tuer si vous le voulez, mais vous ne pourrez jamais arrêter l'émancipation des femmes ». Raconté par l'actrice Yanni
King, le documentaire est entrecoupé de séquences historiques débutant
par la fièvre millénaire qui s'est emparée des États-Unis et du
Moyen-Orient dans l'attente de la venue du Promis, des séquences
filmées illustrant des moments marquants de la vie du Báb et de ses
disciples et de brefs commentaires explicatifs par des érudits bahá'ís
tels que le Dr Nader Saeidi, le Dr Momen Moojan, le Dr Todd Lawson,
pour n'en nommer que quelques-uns, ainsi que Layli Miller, fondatrice
du Centre de justice Táhirih, l'acteur Rainn Wilson, et un certain
nombre d’autres experts et personnalités qui donnaient leur avis. Les acteurs étaient
merveilleux et une attention particulière a été
portée aux détails authentiques historiques à la fois dans la tenue
vestimentaire et dans l'emplacement dans les segments joués. Cependant,
s’il y a un inconvénient à noter dans cette production, c’est qu’il
aurait facilement pu être un long métrage documentaire reliant plus en
détail la foi bábí à la foi bahá’íe. Néanmoins, il ne fait aucun doute
que
La porte : l'aube de la foi bahá’íe fera
beaucoup pour emmener la
vie et les enseignements du Báb au monde entier. |
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