13
janvier 2012
Lloyd
Axworthy et Allan Rock : « Les Canadiens peuvent aider à arrêter la
persécution des bahá'ís en Iran »
Deux
éminents Canadiens, Lloyd Axworthy, président de l'Université de
Winnipeg et ancien ministre des Affaires étrangères, et M. Allan Rock,
recteur de l'Université d'Ottawa et ancien ambassadeur du Canada aux
Nations Unies et ministre fédéral, ont publié un appel éloquent au nom
des bahá’ís d'Iran.
Dans l’article intitulée « Les Canadiens
peuvent aider à arrêter la persécution des bahá'ís en Iran», ils
écrivent qu’ils sont « profondément troublé » par le fait que les
bahá'ís se voient refuser l'accès à l'université et craignent que «le
régime brutal de Téhéran a tourné une sourde oreille » aux appels
demandant de mettre fin à la« persécution systématique des bahá'ís ».
«
Le Canada », écrivent-ils, « a un lien important et durable à ce groupe
vulnérable. Il y a 30 ans, plusieurs milliers de réfugiés bahá'ís ont
fui l'Iran et ont fait du Canada leur demeure, s'installant dans chaque
province et territoire et devenant des Canadiens fiers et contributeurs
».
« Il ya maintenant plus de 30 000 Canadiens membres de la foi
bahá’íe provenant de divers horizons qui ont enrichi notre pays par
leur citoyenneté. Après la révolution iranienne, le gouvernement
canadien a pris des mesures au sein des Nations Unies et ailleurs pour
défendre les droits des bahá’ís en Iran. Des gouvernements canadiens
successifs ont poursuivi ce leadership en parrainant des résolutions
annuelles aux Nations Unies condamnant l'Iran pour ses politiques
oppressives et inhumaines ».
Notant « qu’un groupe croissant
d'universitaires, d'administrateurs d'université et de défenseurs
notables pour la paix, y compris Desmond Tutu, Roméo Dallaire et Jose
Ramos-Horta ont condamné l’interdiction au droit à l'éducation du
régime iranien », les présidents Axworthy et Rock ajoutent en terminant
leurs commentaires :
« Nous sommes fiers de nous joindre à eux
et nous encourageons tous les Canadiens à y ajouter leur voix pour
demander au gouvernement iranien d'abandonner sans conditions toutes
les accusations portées contre les éducateurs, de cesser toute autre
agression envers l'Institut bahá’íe d'enseignement supérieur et de
permettre aux bahá’ís l’accès à l'éducation. Les bahá’ís d'Iran doivent
savoir que dans leur résistance à l'oppression cruelle de ceux qui les
persécutent, ils ne sont pas seuls. » |
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