24
décembre 2012
Le quatrième Déjeuner
interconfessionnel national sur la colline du Parlement
17
décembre 2012 (SCNB) — Le quatrième Déjeuner
interconfessionnel national a eu lieu, en novembre, au Restaurant
parlementaire sur la colline du Parlement à Ottawa. Parrainé par le
Groupe multipartite d’amitié interconfessionnelle (GMAI), le déjeuner
était coprésidé par M. Mark Adler, député de York-Centre, et Nathalie
Thirlwall, membre de la communauté bahá’íe d’Ottawa. L’objectif du GMAI
est de créer un espace permettant d’explorer quelle contribution le
patrimoine religieux des Canadiens peut apporter à la vie publique.
Cent personnes ont assisté à l’événement : des membres du Parlement,
des sénateurs, des membres de la communauté diplomatique, des
dirigeants et représentants religieux. Chaque table réunissait des
politiciens, des diplomates et des représentants de diverses croyances
: foi bahá’íe, bouddhisme, christianisme, Falun Gong, jaïnisme,
judaïsme, islam et sikhisme.
Après le mot de bienvenue de M. Adler, Mme Thirlwall a fait remarquer :
« Ensemble, nous représentons la richesse de la diversité humaine […]
nous avons beaucoup en commun. Les valeurs qui nous animent proviennent
d’un patrimoine spirituel commun, des valeurs telles que l’amour, le
dévouement envers autrui, le désir de contribuer au progrès de notre
société, d’apprendre humblement les uns des autres, d’aider ceux qui
sont vulnérables, de renforcer l’autonomie de nos jeunes afin qu’ils
puissent contribuer à la société, et de bâtir des communautés qui
manifestent compassion et justice. »
M. Moses Znaimer, président de Vision TV, et le révérend Majed El
Shafie, de One Free World International, ont présenté de brèves
allocutions. David Sweet, député fédéral et ancien coprésident du GMAI,
a ensuite présenté le conférencier invité, M. Richard Landau, qui a
parlé du « Nouvel âge du dialogue interconfessionnel : des tendances
importantes qui déterminent l’avenir ». Il a invité l’auditoire à
dépasser la discussion polie « caractérisée par un discours amical ».
Il faut apprendre à établir un « dialogue honnête qui soit à la fois
franc et respectueux, sans être conflictuel » même s’il n’y a pas
consensus.
Inspiré par son appartenance religieuse personnelle, Mark Adler a
déclaré, dans son mot de la fin, que deux des choses les plus
importantes que l’on puisse faire, c’est d’« offrir son amour et
d’offrir son travail ». La discussion qui a suivi le déjeuner a permis
aux conférenciers de répondre aux interrogations soulevées par les
participants et d’interagir avec eux. Les nombreuses questions et les
commentaires ont témoigné d’un désir de poursuivre le dialogue
interconfessionnel.
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