27 novembre 2014
Joyce Frances Devlin : le voyage professionnel et spirituel d'une artiste
Samedi
soir, le 20 septembre 2014, une foule d'environ 40 amis d'Ottawa et de
l'Ouest du Québec se sont réunis au Centre bahá'í afin de participer au
prochain opus de la série Autobiographie spirituelle ayant comme
conférencière principale, l'artiste passionnée, colorée et originale,
Joyce Frances Devlin. Mme Devlin vit et travaille dans son
atelier-maison à Burritt’s Rapids.
Mme Devlin fit la découverte
dans son enfance qu'elle avait été douée d'une capacité artistique
exceptionnelle. Elle a étudié à l'École des arts de Vancouver
entre 1950 et 1954 parmi les grandes figures de l'art moderne, et reçu
son diplôme avec distinction. Elle a été récipiendaire de la bourse
d'étude Emily Carr et a complété des études postuniversitaires à
Londres, Florence et Rome. Aujourd'hui ses œuvres figurent dans de
nombreuses collections prestigieuses privées, y compris la collection
Firestone qui écrit qu'elle a développé « un intérêt dans le portrait,
le paysage et l'imagerie symbolique. Mme Devlin créé ce qu'elle appelle
« des paysages intérieurs » : des métaphores spirituels, des images
d'oiseaux et de fleurs ainsi que la juxtaposition de collage abstraits
avec l'imagerie du paysage. » Ses œuvres se retrouvent également
dans de nombreuses collections publiques et corporatives et
l'Université d'Ottawa, l'Université McMaster, le Sénat du Canada et la
Commission de la cour fédérale lui ont commandé des œuvres.
L'audience
écouta attentivement Mme Devlin raconter qu'elle avait été préparée
pour accepter la foi bahá'íe dès sa petite enfance et plus, quand elle
a reconnu intuitivement par sa propre compréhension, ses rêves et des
visions, que tous les prophètes et toutes les grandes religions
provenaient d'une seule essence. Sa préparation pour accepter la foi
bahá'íe était en partie due à l'influence de son père, d'esprit
libéral, qui ne pouvait tolérer les enseignements de l'Église
disant que tous les non-chrétiens seraient envoyer en enfer.
Au
milieu des années 1950, elle a eu l'honneur de rencontrer le Gardien de
la Foi bahá'íe, Shoghi Effendi, lors de son pèlerinage aux sanctuaires
bahá'ís à Haïfa. Joyce a été impressionnée par la beauté du
caractère du Gardien - par son humilité, sa finesse et sa grande vision
et sa perspicacité. Les spectateurs réunis ont été ravis d'assister à
une soirée mémorable, où Joyce raconta avec sa franchise éhontée
habituelle, sa verve et son humour engageante, les points saillants de
sa riche vie professionnelle et spirituelle en Colombie-Britannique, la
ville de Québec, en Angleterre et dans la vallée de l'Outaouais.
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